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CHEIKH IBRA FAM /

DISQUE / EDITION / TOUR

STYLE(S)

AFRO POP

ORIGINE

SENEGAL / FRANCE

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MONDE

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ACTUALITÉS

PREMIER ALBUM « PEACE IN AFRICA » MARS 2022
DERNIER SINGLE AVEC INNOVATION AFRICA « OPEN THE TAP » 09.12.2022

DISPONBILE BOOKING 2023-2024

BIO

Avec Peace In Africa, son premier album international, le chanteur et multi-instrumentiste sénégalais Cheikh Ibra Fam enrichit de nouvelles nuances le spectre de la world music africaine.

Il fallait un déclic pour que Cheikh Ibra Fam comprenne qu’il était prêt, que le moment était venu pour lui d’avancer à découvert, sans avatar ni tutelle. Après quatre années au service du mythique Orchestra Baobab, monument cinquantenaire de la musique sénégalaise, et trois albums à vocation locale sous le nom de Freestyle qui lui ont permis de se faire connaitre de ses compatriotes, le processus de maturation arrivait à son terme logique. C’est au moment où il s’apprêtait à vivre éloigné du Sénégal et de son continent natal, fin 2019, que les pièces du puzzle ont tout à coup trouvé leur place, à la lumière de son expérience et de sa réflexion personnelle sur la musique.

Son premier album solo, projet afro-pop baptisé Peace In Africa, est le fruit de cette catalyse musicale, à la fois ancré en Afrique et ouvert sur le monde, connecté à ses racines et résolument contemporain. « Avant, je me cherchais », confie le chanteur, avec un sentiment de soulagement et de satisfaction qui laisse deviner sa quête d’identité artistique.

Pour donner corps à ce projet, il a voulu d’abord « revenir à la source ». En Gambie, pays voisin et frère du Sénégal, il a rejoint son oncle Coly Cissé, « un des meilleurs guitaristes d’Afrique de l’Ouest » qui a accompagné nombre de chanteurs internationaux. La collaboration s’est avérée productive : en une semaine, les bases de six morceaux ont été posées, dont Dounde qui raconte ce séjour marqué par la rencontre avec le célèbre griot Jaliba Kuyateh, surnommé « The King of Kora » dans le monde anglophone.

La richesse des chansons réunies sur Peace In Africa et la diversité des registres auxquels elles appartiennent reflètent la personnalité autant que le bagage de leur auteur, qui réside aujourd’hui dans l’Océan Indien sur l’île française de La Réunion. Les beats programmés croisent la kora (Peace In Africa), les cuivres s’invitent derrière une guitare héritière du folk sénégalais (Yolele), un air de Cap-Vert flotte ici (Diarabi), là c’est le skank du reggae qui apporte son groove (Diom) pour évoquer ces jeunes Africains qui traversent les mers pour tenter leur chance en Occident, ailleurs l’artiste chante en bambara un air du Mali dont est originaire sa mère (Ayitaria). Il lui arrive de mettre de côté le wolof pour le français, sur le remix de Cosaan, dont la version originale est parue sur son précédent album sous son nom Freestyle.

Cheikh Ibra Fam a embrassé l’Afrique et il sait la restituer avec les sonorités et les couleurs musicales de son époque, celles d’aujourd’hui. Ce qu’il a fait notamment avec l’aide précieuse d’Hakim Abdul-Samad, ex-membre du quatuor américain R&B The Boys, dans l’étape si cruciale du mixage.

La valeur ajoutée de Peace In Africa tient en particulier à ce savoir-faire que possède Cheikh Ibra Fam : le jeune homme de 35 ans a passé six ans au conservatoire de Milan, en Italie, avec à la clé des connaissances et une pratique de multiples instruments.

Enfant, il a été bercé par les disques que sa mère jouait dans la maison familiale à Dakar : ceux de l’Orquesta Aragón de Cuba ou du Dominicain Johnny Pacheco, star de la musique latino très populaire en Afrique de l’Ouest. Quand il découvre l’Américain Otis Redding, à dix ans, le choc avec la soul music est tel que le garçon n’écoute rien d’autre. Plus tard, comme ceux de sa génération, il se branche aussi sur le rap américain, français et sénégalais, mais préfère délibérément ne pas s’attarder sur tel ou tel artiste, de peur d’être trop influencé. « Je veux m’inspirer de tout le monde et non de quelqu’un en particulier », justifie-t-il, tout en reconnaissant que « la carrière d’un artiste est comme un bâtiment : plusieurs personnes participent à sa construction ».

Parmi ceux qui sont venus contribuer à Peace In Africa, il y a notamment Cheikh Lô, une des figures de la musique sénégalaise avec qui Cheikh Ibra Fam partage le fait d’appartenir à la communauté baye fall. La reggaewoman franco-capverdienne Mo’Kalamity est aussi venue partager le micro, tandis que Mamy Kanouté a été chargée des chœurs, elle qui accompagne de longue date Baaba Maal. Les « papas » de l’Orchestra Baobab occupent sur cette liste d’invités une place toute particulière : Thierno Koite, le saxophoniste qui a su penser à son jeune compatriote lorsqu’une place dans le groupe était vacante, et bien sûr Balla Sidibé, membre fondateur du Baobab dont il était l’un des chanteurs.

Avec eux, au cours de tournées internationales passant par les plus grandes scènes, Cheikh Ibra Fam a acquis une confiance qu’il n’avait pas auparavant. Une rigueur et une discipline aussi, grâce aux discrets coups de baguettes que Balla Sidibé lui assénait en live pour une fausse note ou un micro touché avec la main ! The Future est le dernier enregistrement du chanteur vétéran, trois jours avant son décès. Ses paroles évoquent la vie et la mort. « Cette chanson a une âme », considère Cheikh Ibra Fam, dépositaire de ce testament musical qui vaut reconnaissance de sa légitimité. Une ultime leçon, avant de prendre définitivement son envol.

Le public assiste ainsi en 2021 à un décollage réussi qui trouvera pic avec la sortie de ce riche album Peace In Africa (11 Mars 2022 – Soulbeats Music), premier opus international de Cheikh Ibra Fam en son nom propre, un projet afro-pop moderne et nouveau pour le chanteur mais qui s’inscrit malgré tout dans la suite logique et naturelle de ses précédentes productions et collaborations.

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